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L’année 2020 est et restera marquée par le COVID-19. Parmi tous les impacts et changements introduit par le phénomène : le télétravail massif. Ce mode de travail a des avantages et inconvénients mais en quoi peut il servir de vecteur pour l’agilité ?

Le travail a distance introduit une part de lâcher prise auprès du management, une rupture dans le contrôle des équipes. En général introduire cette pratique nécessite une belle bataille comme le décrit Tim Ferris dans sa « Semaine de 4H ». Et c’est précisément cet axe que le télétravail massif permet de travailler : point de bataille à livrer, c’est obligatoire. Comment alors allons nous pouvoir nous servir de cette situation pour favoriser l’adoption de méthodes dites agiles ?

On commence par maintenir les rituels (daily, backlog refinement, retro, demo, sprint planning) que l’on peut faire sans trop de problème par visio. On pourra revenir par la suite sur l’organisation de ces derniers quand ils sont faits à distance. Ensuite si on ne l’a pas encore, on met en place un burndown chart qui doit nous permettre de piloter l’avancement de l’équipe. Et au final on instaure une communication régulière avec le bilan du contenu de chaque sprint.

Synchronisation, pilotage et communication. Rien de révolutionnaire finalement. Mais alors du coup où est la magie ?

Et bien elle est dans ce que l’équipe ne fera pas. On ne fera pas 4 points de synchronisation par jour et on ne dérangera pas les développeurs en leur tapant sur l’épaule toute les 5 minutes. On ne produira pas 10 reporting par jour pour expliquer que « les équipes font ce qu’elles disent et disent ce qu’elles font » parce qu’on part du principe que c’est déjà le cas. On ne fera rien pour mettre une pression supplémentaire à ceux qui produisent et sont la source de la création de valeur.

Pour faire simple : on se fera confiance. Et nos méthodes agiles que l’on a parfois du mal a « vendre » dans notre quotidien nous permette de mettre en place un environnement favorable pour les équipes dans ce contexte un peu particulier. Et si on parvient à conserver une bonne vélocité dans ce contexte si particulier, et bien ça devient de facto un beau « ça marche ».

Prenez soin de vous et de vos proches.

Le travail a distance comme vecteur d’acceptation de l’agile

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